Pont Roulant Bipoutre

Composée de deux têtes, roues et leurs supports et des groupes motoréducteurs.
Les têtes sont constituées par une structure à caisson en tôle pliée sous presse et soudée, rigidifiée à l’intérieur par des convenables diaphragmes. Elles sont reliées aux poutres principales par des plaques et des assemblages boulonnés qui assurent l’orthogonalité parfaite entre poutre et tête.
Les tampons en caoutchouc appropriés pour absorber les chocs doivent être fixés à leur extrémité.
Chaque poutre de tête est équipée de deux roues à double boudin en acier au carbone ou en acier allié. Les roues sont calées sur des arbres et sont pivotantes sur des roulements lubrifiés à vie ou équipés d’un système de lubrification avec graissage.
La transmission du mouvement aux roues se fait par des motoréducteurs et est réalisée selon le système direct où l’une des deux roues est motrice et a le motoréducteur calé directement sur l’axe de la roue. Le réducteur, lubrifié en bain d’huile, est du type coaxial à engrenages cylindriques thermiquement traités à denture hélicoïdale.
Le moteur électrique, est toujours du type auto-freinant avec rotor en court-circuit à démarrage progressif.
L’inversion du mouvement et le passage lent rapide et vice versa sont temporisés de manière à éviter des chocs sur les organes en mouvement en cas de mauvaise manœuvre.
Le frein du moteur intervient automatiquement en cas de panne de tension.

Il s’écoule sur deux rails placés sur la plate-forme supérieure des poutres principales. La structure du chariot est constituée d’un châssis réalisé avec des profilés électro-soudés. La translation du chariot est assurée par quatre roues en acier, dont deux motrices, à double boudin pivotant sur roulements. Les deux roues motrices sont actionnées au moyen de deux motoréducteurs auto-motorisés montés directement sur les roues. Le chariot est équipé de supports antichute et de fin de course électriques pour délimiter la course transversale.

Les éléments les plus importants qui le constituent sont:

• le réducteur: de type épicycloïdal orthogonal avec boîtier en fonte mécanique ou acier, avec engrenages satellitaires en acier allié et traité thermiquement; les axes sont montés sur roulements et les dentures sont de type correct.
• la lubrification est assurée par le battement de l’huile contenue dans le boîtier du réducteur.
• le tambour enrouleur: en tube d’acier laminé avec des rainures hélicoïdales obtenues par usinage est actionné directement par l’arbre lent du réducteur, sur le côté opposé il est soutenu par un palier oscillant à billes ou à rouleaux.
• le moteur électrique: à couple élevé et à faible absorption au démarrage.
• le frein à semelles: actionné par un servofrein électrohydraulique, agissant sur une poulie calée sur l’arbre rapide du réducteur et relié au moteur au moyen d’un accouplement à chevilles.
• la fin de course électrique de levage: du type à vis sans fin, actionnée par le tambour, assure l’arrêt dans les positions de course maximale et minimale du crochet. Il est actionné directement par l’axe lent du tambour.
• le câble de levage: avec formation à haute flexibilité et haute résistance à l’usure.
• le crochet de levage: il est pivotant sur palier et monté, par joug, sur le poulie avec poulies de renvoi.
• limiteur de charge: monté sur le câble à proximité de la poulie d’équilibre intervient en cas de surcharge.